
L’araignée ne veut pas de mal au moucheron qui s’est pris dans sa toile, non non, je suis même persuadée qu’elle l’aime. Souvenez-vous du film d’Inaritu, The Revenant et de l’anthologique scène du combat avec l’ourse. Les plus frappants sont les moments où l’ourse vient flairer sa proie, la truffe tout près de son visage elle l’envisage dans un reniflement tout amoureux. On pourrait presque croire que c’est par compassion qu’elle lèche ses plaies… Il se dégage une putain de tendresse de cette scène si cruelle.
Chez celui qui affiche des dehors affectueux avec une intention de dévorer, l’amour, l’émotion sont bien là, mais comme ceux que l’affamé voue à son plat de pâtes ou à son steak. Et c’est ainsi que quelqu’un qui vous nuit peut vous faire gober qu’il vous fait du bien.
A qui n’est-il pas arrivé d’être ou de rencontrer un serpent, un poisson, une ourse ou un Leonardo?
Pour voir comment des personnages utilisent les apparences de la bonté pour être cruels, rendez-vous dans mon recueil de nouvelles Bontés Violentes.
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Une histoire toute simple, presque bande, mais racontée avec un tel talent qu’on ne peut que se précipiter et les acheter !!! bravo !
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banale pas bande … oups !
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Ouah Sylvie! trop top cet article ! De l’humour tendre et noir comme tes nouvelles. Bravo !
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