Chapitre sur l’occupation de l’esprit. Je parle d’occupation type installation par la force, non pas de l’occupation choisie, celle à laquelle on vaque. Quoique je les soupçonne d’avoir un lien.
Un système craint l’autonomie des éléments qui le constituent. Imaginez la pagaille si les bougies de votre voiture remettaient en question leur condition. Les dirigeants semblent des manipulateurs mais ne sont que des produits, dotés, eux, de la fonction de garantir l’intégrité et la prospérité d’un système, aussi fou soit-il. Ce sont des instruments faits pour instrumentaliser les autres, en quelque sorte. Mais faits par qui? « Quoi » tire réellement les ficelles ?…Mystère.
Et si les systèmes étaient des organismes doués d’une volonté propre dont la conscience échapperait à tous ? Et dont « l’occupation » serait l’arme de survie ?
Prenons un exemple au hasard, les femmes ; même celles qui pourraient s’estimer libres, dont je fais partie. Nous craignons secrètement de tout perdre et d’être perdues si nous perdions de notre attrait. Que notre salut dépende de notre séduction est une croyance bien entretenue…par nous-mêmes. Une femme est soumise à des critères stricts qu’elle adopte sans trop se poser de questions : pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas une minute à elle ! Ses poils, son cheveu frisottant, ses racines, sa peau d’orange, sa ride, ses cernes, son vêtement dépassé sont à combattre sans relâche à coup d’emplettes, de rendez-vous, d’anesthésies générales, de longues sessions en salle de bain… Le temps restant étant consacré à gagner l’argent pour le financement.
Pour s’en sortir, elle ne peut compter sur aucune aide, surtout pas celles des magazines truffés de femmes qui entretiennent l’asservissement malgré elles, croyant prôner l’inverse.
Les plus intrépides d’entre nous volent un peu de temps aux bandes dépilatoires.
Passons à l’autre occupation, celle à laquelle homme ou femme, on vaque…de notre plein gré, croit-on…ah?… tenez, prenons une occupation des plus agréables : la distraction. Et si elle n’était destinée qu’à piquer la place de la pensée dans nos cerveaux? L’injonction tacite est qu’il faut avoir absorbé les publications de la rentrée, vu les films qui sortent, les séries, les web séries, les derniers youtubeurs tout en étant capables de citer les anciens. Il faut avoir ingurgité les podcasts, digéré dix sorties d’album par semaine. Dans quel but? Se distraire? Se cultiver? Qu’on se le raconte.
Concernant les séries, je me suis livrée à un petit jeu grâce à ce site: http://tiii.me/ :
Bilan : qui se sera contenté des séries « incontournables » (et ne s’entendra pas dire : quoi-tu-ne-l’as-pas-vu ?), à minima, Prison Break, Breaking Bad, the Walking Dead, How I Met Your Mother, The Wire, les Sopranos, Mad Men, Game Of Throne, 24, house of cards, mad men, calfornication, homeland…(j’oublie les plus indispensables…), y aura passé, heures mises bout à bout plus de 40 jours (et nuits).
Si ça nous laissait le temps d’y réfléchir, ça laisserait songeur…
Et vous, combien de temps avez-vous passé devant vos séries? http://tiii.me/
Photo: Craig Sunter
Time machine !
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Toujours pertinente et impertinente et il me semble un cran au dessus depuis une certaine nuit passée à écrire erotico (peut-être) mais j’adore, je suis fan, accro, addict de plus en plus à ce que tu écris ….j’en veux encore et encore, j’adore!!
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J’adore que tu adores!! :)))))
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Non je l’ai pas vu…bravo pour cet article…nous pauvres esclaves de nos vies et des choses qu’on nous propose pour la remplir…il faut bien s’occuper ?!
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Merci pour ce commentaire très drôle! Je file regarder la saison 38 de l’odyssée de l’espace (un plan fixe)
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